Héritage vivant,
vins sincères
et futur engagé
Sur les coteaux de Givry, le domaine Joblot cultive depuis 1946 un art du vin sincère et vivant.
Éthique, précision et transmission guident chaque geste. Ici, nature, savoir-faire et engagement humain s’unissent pour façonner des vins purs, durables, éclatants d’âme.
Le Domaine
Au cœur de Givry, ce domaine familial de 14 ha cultive des vins profonds, uniques et vivants. Guidé par une viticulture exigeante, respectueuse et humaine, il allie tradition, agroécologie et quête de finesse, porté par la passion d'une équipe engagée
Le Domaine
S’étendant sur 14 hectares, le domaine Joblot bénéficie d’un emplacement exceptionnel, au cœur de l’appellation Givry. La majorité des vignes ont été plantées il y a plus de quatre décennies. Considéré comme l’une des locomotives de l’appellation, depuis sa création en 1946 à l’initiative de Charles Joblot, le domaine n’a eu cesse de produire des vins sincères et profonds, issus de vignes choyées par les générations qui s’y sont succédées. Profondément ancré dans une éthique familiale au sein de laquelle la vigne est une histoire de convictions, de partage, de spiritualité, mais aussi de persévérance et de précision, le domaine est aujourd’hui porté par six salariés passionnés et fortement engagés. Avec l’indépendance et l’amour du terroir chevillés au cœur, ces derniers continuent d’écrire l’histoire d’un domaine précurseur où l’environnement et les hommes sont au centre de l’écosystème.
Bien au-delà des labels, la viticulture prodiguée au domaine est engagée, respectueuse de la nature environnante, intransigeante et sans compromis, tout en étant empreinte d’un bon sens paysan que seule une connaissance approfondie des cycles de la vigne permet. À la vigne, les produits chimiques sont bannis, les rendements limités et les vendanges manuelles. Au chai, les fermentations se font en levures indigènes et les vinifications sont peu interventionnistes. Et ce, dans un seul but : Produire depuis 40 ans, année après année, des vins purs et éclatants, concentrés, au fruit envoûtant. En somme, l’aboutissement d’un travail d’orfèvre que seul le temps long, la régularité et la persévérance permettent de construire. Une durabilité et une régularité qui font qu’aujourd’hui, les vins du domaine Joblot sont reconnus comme de grands vins, aussi bien en France qu’à l’international.
Dans la continuité du travail entrepris depuis huit décennies et quatre générations, une nouvelle page se tourne avec l’arrivée d’Hélène Sarkis en tant que gérante en 2021. Son objectif est clair : faire perdurer la philosophie et l’héritage Joblot tout en inscrivant le domaine dans une démarche agroécologique globale. À savoir, évaluer sans relâche les éléments qui permettront la pérennité et la résilience du domaine dans un contexte climatique difficilement prévisible, alimenter cette recherche perpétuelle de finesse et d’élégance au travers d’extractions douces et d’élevages affinés, et aller plus loin encore en inscrivant les principes de la responsabilité sociale et sociétale dans l’ADN du domaine. Concrètement, il s’agit de mettre les hommes, les clients et les partenaires au centre de l’écosystème, en travaillant de manière collaborative et juste avec toutes les parties prenantes.
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HélèneHélène, sécateur en main et vision en tête, trace son sillon entre héritage et renouveau. Guidée par la nature, elle mêle humanité, exigence et douceur pour faire rayonner durablement l’âme du domaine.« Chacune des bouteilles produites au sein du domaine Joblot concentre en elle une partie du travail de chaque membre de l’équipe. Nous avons tous un rôle à jouer pour continuer à faire de ce domaine pionnier une locomotive de la Bourgogne. » -
TerryTerry, chef de culture depuis 2022 et travailleur acharné, cultive l’excellence et la rigueur. Guidé par les valeurs d’entraide, il veille à chaque cep, transmet son savoir, et œuvre main dans la main pour que le vin reste un fruit d’âme.« Ici, si la viticulture est au centre de nos activités, le côté humain est fort, nous travaillons sans relâche avançons tous main dans la main pour produire les meilleurs vins. » -
Jean-MarcŒnologue et bâtisseur de Givry, Jean-Marc mêle science et intuition. Artisan rigoureux, il élève ses vins comme on façonne un art martial : avec précision, humilité et patience, pour laisser la nature révéler l’essentiel.« À chaque fois que l’on intervient, on enlève quelque chose à la qualité. Si l’on comprend les facteurs à lier pour produire de grands vins, alors la nature et un peu d’intuition feront le reste pour nous. » -
VincentVigneron de l’exigence, Vincent dompte le pinot fin avec rigueur et humilité. Entre patience et travail d’équipe, il sculpte les grands vins, même dans l’adversité, fidèle à la lenteur que requiert la vraie justesse.« Produire un grand vin une année est à la portée de tout le monde, mais produire de grands vins, y compris dans les mauvaises années, est tout autre chose.
C’est un travail d’équipe. » -
JulietteŒnologue passionnée, Juliette a façonné blancs et rouges du domaine pendant 10 ans avant de tracer sa propre voie, entre vignes et lumière, au cœur des Baronnies provençales. -
CharlesHomme de terre et de labeur, il fonde l’appellation Givry en 1946. Son fils Marc, visionnaire, libère le domaine du négoce pour en faire un emblème des grands vins de Bourgogne.
Hélène
Après près de dix ans passés à l’international dans des structures d’envergure, Hélène opère un virage profond : celui du retour à l’essentiel. À 35 ans, guidée par une envie viscérale de sens, elle obtient son diplôme d’œnologie avec la conviction que sa place se trouve là où l’humain, la terre et le temps dialoguent en harmonie. Portée par des valeurs fortes et un désir sincère de contribuer à un projet durable, Hélène s’investit pleinement dans le monde du vin. Son ambition ? S’impliquer de la première à la dernière grappe, de la genèse d’un projet à sa pleine maturité, en apportant son regard, son exigence et sa sensibilité. Un engagement entier guidé par sa boussole intérieure, au service d’une viticulture respectueuse, cohérente, et profondément humaine.
Sécateur à la main, Hélène reprend la gérance du domaine Joblot durant les vendanges 2021, après avoir appris le métier auprès de vigneronnes et vignerons emblématiques : Zind Humbrecht en Alsace, Marie-Thérèse Chappaz en Suisse et au Château Palmer à Bordeaux. Rassembleuse et visionnaire, Hélène noue rapidement des relations fortes avec les femmes et les hommes du domaine, les frères Jean-Marc et Vincent Joblot bien sûr, mais aussi avec Terry, le chef de culture, qui devient rapidement le deuxième pilier indispensable pour poursuivre la vision et la dynamique imprimée au domaine.
C’est avec la conscience du travail accompli par Jean Marc, Vincent et Juliette qui force au respect qu’Hélène cherche aujourd’hui les voies d’amélioration continue tant à la vigne qu’au chai pour assurer la pérennité et valider la notoriété des vins du domaine. Hélène souhaite s’inscrire à Givry sur le temps long, et continuer à écrire l’histoire d’un domaine déjà pointu sur l’engagement écologique, tout en y ajoutant une dimension sociale et sociétale.
« Nous évoluons dans un écosystème vivant, et nous avons tous au sein de l’équipe un rôle à jouer pour continuer à faire de ce domaine pionnier, le fer de lance d’une appellation qui n’a pas à rougir face ses voisins. Nous sommes tous des ouvriers qui nous nourrissons mutuellement, ce qui permet la transmission des valeurs du domaine et que chacun évolue dans un environnement sain et économiquement viable. Derrière l’étiquette d’une bouteille, se nichent les efforts consentis par chacun de nous, de ceux qui taillent à ceux qui prennent les décisions pour le collectif. Chacune des bouteilles produites au sein du domaine Joblot concentre en elle une partie du travail de chaque membre de l’équipe.
Terry
Originaire d’une lignée de tâcherons champenois, Terry porte en lui l’héritage d’une culture du travail acharné. Après sept années passées en Champagne, il choisit la Bourgogne comme nouveau terrain d’expression et rejoint le domaine en 2022 en tant que Chef de culture. Rapidement, il se reconnaît dans les valeurs familiales et d’entre-aide véhiculées par Joblot. À la fois ancré dans le concret et fin observateur du vivant, Terry allie une intelligence opérationnelle aiguë à une sensibilité humaine rare. Un équilibre précieux dans un métier où chaque geste compte, et où le lien à la terre ne va jamais sans celui aux hommes.
« Ici, si la viticulture est au centre de nos activités, le côté humain est fort. Nous avons une véritable complicité de travail avec Hélène et les équipes de manière générale. À la vigne, j’ai à cœur de transmettre mes connaissances et de faire grandir et monter en compétence chaque membre de l’équipe. Nous sommes intransigeants et nous efforçons à agir avec la plus grande précision à chaque étape de la viticulture. Et si le domaine n’appartient à aucun des membres de mon équipe, c’est tout comme : Chaque parcelle, chaque plant de vigne, chaque raisin est choyé. Notre engagement pour produire les meilleurs vins est total. Aussi, je travaille à l’identification de toutes les activités où la pénibilité peut être réduite pour mes équipes. Par exemple, lors des périodes de taille, nous ne taillerons jamais une semaine sans relâche, mais nous couplerons avec d’autres activités afin d’offrir à chacun un véritable confort de travail, mais aussi d’éviter la lassitude lorsque des tâches répétitives sont nécessaires durant certaines périodes de l’année. »
Si Terry, fort de ses compétences, adhère et promeut les initiatives d’Hélène, il ne souhaite en rien dénaturer le travail magistral entrepris par la famille Joblot, dans les vignes comme au chai. « Ici, la conduite de la vigne a toujours été menée avec beaucoup d’intelligence et d’intuition. Les vins qui en découlent ont toujours été éclatants de pureté. Nous continuons donc à travailler main dans la main avec Jean-Marc et Vincent pour affiner chaque jour un peu plus nos cuvées, en blanc comme en rouge, et continuer à entretenir la renommée que notre domaine mérite »
Jean-Marc
Diplômé en œnologie, Jean-Marc, aux côtés de son frère Vincent, a porté au fil des années l’appellation Givry au plus haut niveau, s’évertuant à produire des blancs de grande tenue et des rouges lumineux qui n’ont en rien à envier aux nord-bourguignons. « Dans les années 70, la Saône-et-Loire était peu considérée face à la Côte-d'Or. J’ai donc exploré les éléments de manière scientifique et pragmatique, puis réfléchi à comment exprimer notre situation géographique au plus haut niveau ».
Cartésien, Jean-Marc évoque le vin comme une résultante de centaines de facteurs liés les uns avec les autres : facteurs biologiques, naturels, géologiques, pédologiques et climatologiques. Ce dernier entreprit un travail tentaculaire à la vigne, développant un cahier des charges strict, rigoureux et intransigeant, du travail des sols aux vendanges en vert, de la recherche de l’équilibre fruit et feuillage en fonction du climat de l’année, en passant par la limitation des rendements et des intrants jusqu’à la compréhension du cycle végétal dans son entièreté.
« Pour moi, un grand vin c’est un cahier des charges. Il faut de la rationalité. J’ai tout fait pour comprendre la nature et anticiper ses caprices. Cela enlève un peu de poésie mais je vois mon métier comme un art martial, avec toujours, la répétition du geste. Et dès le début des années 80, les importateurs nord-américains qui venaient boire la « grande » Bourgogne sont passés par chez nous. Ils ont compris qu’il s’y passait quelque chose et ont commencé à acheter nos vins. Nous étions sortis du « tiroir » dans lequel on nous avait mis, celui d’un vignoble produisant de « petits vins gouleyants à boire jeunes ». Nous portions à quelques-uns Givry au plus haut niveau avec des vins parfaitement équilibrés »
Vincent
« La Bourgogne est un monde de moines cisterciens, il faut travailler dur voire se flageller pour réussir ». Travailleur acharné à la vigne, Vincent connaît le pinot fin sur le bout des bois. « C’est un cépage fragile. Nous avons réussi à en tirer la plus belle expression en limitant les rendements dès les années 80. Nous étions les seuls à nous limiter à 40 hectolitres par hectares avec un travail rigoureux à la vigne. Puis vint le temps, qui nous presse aujourd’hui de plus en plus, mais cette course effrénée est en inadéquation avec l’élaboration d’un grand vin ».
Au fil des années, Vincent, avec son franc-parler et sa sincérité débordante, aura su dompter les mauvais millésimes, apprendre des erreurs qu’il évoque avec humilité, étudié les méthodes culturales et la météorologie en raisonnant sur le temps long.
« Il y a la vigne, mais aussi les Hommes, les équipes, à qui je donne carte blanche. Produire un grand vin une année est à la portée de tout le monde, mais produire de grands vins, y compris dans les mauvaises années, est tout autre chose. Et l’équipe, au-delà du savoir, y est pour beaucoup ». Incollable sur la technique, la recherche d’équilibre et l’élevage, Vincent aura largement contribué à la renommée du domaine et de l’appellation Givry.
Juliette
Œnologue de formation, Juliette rejoint le domaine après ses études en 2011. Fille de Jean-Marc, elle y restera jusqu’en 2021, développant la partie commerciale, affinant les vins blancs et travaillant sur la pureté des rouges. Désormais expatriée dans le sud, hors du giron familial, elle écrit son histoire personnelle sous le soleil de la Drôme Provençale, au pied du beau Massif des Baronnies.
Charles
Homme fier de sa terre fertile où polyculture et élevage servaient d’abord à nourrir ses sept enfants, Charles Joblot est à l’origine de l’appellation Givry, reconnue en 1946. Bien que fort respectueux de son terroir et de tout ce qu’il portait en son sein, l’objectif de l’époque n’était pas de produire de grands vins, mais bien des jus qualitatifs destinés au négoce.
À la fin des années 60, animé par un élan de liberté, son fils Marc s’affranchit du négoce et commercialise la totalité de la production en bouteilles. Cet agronome passionné voit dans la plante le commencement véritable et originel du vin. En valorisant son travail à travers l’aventure collective qu’est la production de vins d’exception et en expérimentant différents systèmes de plantation, il a été le premier à construire une image forte du domaine dans le paysage viticole bourguignon.
